C’est le slogan chic des féministes néerlandaises dénonçant le sexisme des toilettes publiques. On savait que le sexisme émanait des seuls hommes. Les femmes ne sauraient évidemment être sexistes… Nous savons maintenant que même des toilettes, que l’on pensait pourtant peu enclin aux discriminations, peuvent aussi faire preuve d’un sexisme irritant.

Tout a commencé après la condamnation à une amende de 90 euros d’une femme qui avait uriné dans la rue. Sa défense ? Les commerces étaient fermés et les toilettes publiques, conçues pour les hommes, ne sont pas adaptées aux femmes.

Si le problème soulevé est bien réel, pourquoi se victimiser en accusant les hommes de sexisme ? N’y a-t-il que des hommes travaillant dans les administrations en charge de l’installation de toilettes ? Est-ce qu’il y a une volonté délibérée de nuire aux femmes ?

En réalité, le combat féministe n’existe plus qu’à travers l’insulte, l’invective et la culpabilisation des hommes. Les dernières polémiques comme le manspreading en apportent la preuve. L’objectif n’est pas d’améliorer la condition des femmes mais d’attaquer les hommes que ces féministes, certainement en mal d’amour, ont pris en détestation.