L’accord nucléaire conclu avec l’Iran est unanimement salué par les médias, comme s’il fallait justifier a priori le prix Nobel attribué à Obama.

Les termes sont simple : levée des sanctions contre l’Iran en échange de l’arrêt de leur programme nucléaire militaire. L’Iran, qui se défend d’avoir mis en place un tel programme, est donc d’accord pour mettre fin à un programme qui n’a jamais commencé. On voit déjà ici les limites de la parole iranienne.

L’objectif, nous dit-on, est de stopper la prolifération nucléaire tout en limitant l’influence de l’Iran dans la région. Curieuse justification alors que les sanctions économiques et le ciblage de personnels en rapport avec le programme nucléaire ont démontré leur efficacité.

En réalité, à voir se presser des délégations pléthoriques de chefs d’entreprises, on aura compris que l’objectif premier de l’accord est de mettre fin à l’embargo qui empêche les entreprises de commercer avec l’Iran. C’est l’unique raison pour laquelle Macron s’agite comme il peut pour que les Etats-Unis respectent l’accord.

Et après tout, pourquoi pas. Que le chemin vers la paix emprunte la route de l’économie ne pose pas de problème à condition que les objectifs de façade soient atteints.

Or le refus par l’Iran du contrôle de ses sites nucléaires militaires est extrêmement inquiétant. C’est un point que l’on n’entend pas dans les médias français, trop occupés à être la voix de leur maître. En d’autres termes, la communauté internationale impose un accord à l’Iran mais ne se donne pas les moyens de vérifier si les termes sont respectés.

On sera priés de croire les iraniens sur parole. Comme quand ils nient avoir commandité l’attentat contre l’ambassade d’Israël en Argentine. Comme quand ils jurent n’avoir rien à voir avec la mort de 58 soldats français dans l’attentat contre le Drakkar.

Le levée de bouclier contre Trump qui souhaite renégocier les termes de l’accord est totalement délirante. Par aveuglement idéologique, les médias et gouvernants européens prennent le parti d’une dictature théologique qui se prépare à dominer brutalement le Moyen-Orient.

Mais dans un monde où la guerre, c’est la paix, où la liberté, c’est l’esclavage et où l’ignorance, c’est la force, le nucléaire iranien devrait calmer les intentions hégémoniques de l’Iran tout en stabilisant la région…