On ne sait pas si la stratégie de Trump au Moyen-Orient s’avérera payante. Ce que l’on sait en revanche, c’est que tout ce qui a été entrepris jusqu’à présent n’a mené a rien.

Les perpétuelles concessions faites aux palestiniens, les aides généreuses versées sans aucun contrôle, les détournements de regard, l’acceptation de la violence comme mode d’expression et la pression mise sur l’une des parties uniquement n’ont eu comme seule conséquence d’alimenter l’intransigeance palestinienne.

Désormais, les palestiniens seront tenus responsables de leurs actes. Ils ne veulent pas discuter avec les israéliens ? Ils ne seront pas associés aux propositions de paix. Ils ne veulent pas arrêter de financer les familles des terroristes ? Ils recevront moins d’aide.

Le premier acte de cette nouvelle politique est le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Le second est la diminution de 50% du budget de l’UNRWA, machine onusienne servant à créer et engraisser des réfugiés tout en prospérant sur l’enlisement du conflit.

Avec un soutien unanime et sans précédent des médias, le président Macron se sent pousser des ailes. La France est un pays trop étroit pour contenir l’ambition de celui qui se verrait bien leader du monde, en attendant les progrès de la conquête spéciale qui lui ouvriront les portes de l’univers.

Macron se choisit des adversaires à la mesure de son égo. Ainsi son rival principal n’est ni plus ni moins que l’homme le plus puissant au monde : Donald Trump. S’opposant systématiquement au président américain depuis la fameuse poignée de main jusqu’à la reprise du slogan de la campagne de Trump, Make America Great Again, Macron défie désormais Trump sur le terrain moyen-oriental, tenant la région en otage de son narcissisme démesuré.

Alors que Trump va déplacer l’ambassade US à Jérusalem, Macron ne reconnaîtra que Jérusalem divisée, tout en encourageant les 2 parties à discuter. En d’autres termes, Macron souhaite qu’israéliens et palestiniens négocient mais uniquement s’ils aboutissent au résultat qu’il souhaite.

Mais le plus grave est la poursuite du financement du terrorisme. Car lorsque Trump décide de réduire les fonds de l’UNRWA, Macron assure les palestiniens que l’Europe palliera cette baisse. En clair, Macron insiste pour continuer à financer la corruption et les familles de terroristes palestiniens, matrices du conflit.

L’idée est de mettre en place un accord d’association qui permettra de financer l’autorité Palestinienne et son dictateur de président. Peu importe que ce type d’accord soit réservée aux véritables pays, Macron souhaite que l’Europe adopte cet accord qui serait donc illégal.

Humiliée par les palestiniens qui l’accusent d’avoir « placé des Juifs ici pour défendre leurs intérêts dans la région », Macron entraîne l’Europe dans un combat pour financer ceux qui l’insultent. C’est sans doute cela, le fameux « en même temps » macronien.