Après une apparition saluée par les médias hollywoodiens aux Golden Globes Awards, Oprah Winfrey est devenue la nouvelle égérie Démocrates.

Aveuglés par la haine de Trump, les Démocrates n’ont pas remarqué que ce plébiscite témoigne de leur totale déconfiture.

Mais le plus amusant ou navrant, c’est selon, est qu’Oprah Winfrey concentre les critiques émises contre Trump :

Trump n’a aucune expérience en politique

Ah bon, vraiment ? En réalité, Trump s’est engagé en politique depuis 1987 avec une présence quasi ininterrompue depuis.

Oprah en revanche n’a strictement aucune expérience politique, sauf à considérer que traîner dans le giron des Obamas a fait d’elle une femme politique chevronnée.

Trump est un saltimbanque

C’est en partie vrai. Trump est en effet devenu une star de télé réalité avec un show plébiscité par la critique et les téléspectateurs. Toutefois, la télévision ne représente qu’une partie de la vie professionnelle de Trump qui est davantage connu pour être un magnat de l’immobilier.

Oprah n’est qu’une saltimbanque et n’est connue que pour son show télévisé. Ce qui est un défaut pour Trump ne semble pas l’être pour Oprah.

Trump est riche

Trump, est riche, très riche même. Riche au point que les médias l’appellent de manière dédaigneuse : le milliardaire. En France, pays qui déteste l’argent, c’est une véritable insulte.

Mais Oprah Winfrey est également très riche avec une fortune estimée à 2,8 milliards de dollars. Soit « seulement » 300 millions de moins que Trump. Petit caprice de star : arrivée après la fermeture, Oprah Winfrey s’est plainte de racisme parce que la boutique Hermès du Faubourg Saint-Honoré à Paris n’a pas rouvert ses portes pour la laisser entrer. Il aura fallu que le porte parole américain de la marque présente ses excuses dans le propre show d’Oprah pour que, magnanime, le diva passe l’éponge.

On le voit, bien que ces deux personnages soient similaires, le traitement médiatique est diamétralement opposé. Oprah est le « good guy » qu’on appelle d’ailleurs familièrement par son prénom. Trump est le « bad guy » qu’on affuble de différents adjectifs péjoratifs en l’appelant par son nom de famille.

C’est ainsi que des médias coupés du monde pensent fabriquer l’opinion. L’élection de Trump aura montré les limite de ces supercheries.